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Κυριακή 16 Ιουνίου 2019

Radiothérapie

Douleurs post-radiques après radiothérapie pour cancer des voies aérodigestives superieures : traitement par injections de toxine botulique A
Publication date: July 2019
Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 4
Author(s): M. Mailly, S. Benzakin, A. Chauvin, D. Brasnu, D. Ayache
Résumé
Objectif de l’étude
Analyser l’efficacité de l’injection de toxine botulique A dans les douleurs cervico-faciales post-radiques.
Matériel et Méthodes
Étude rétrospective incluant tous les patients traités dans notre centre par injection de toxine botulique A entre 2006 et 2017 pour douleurs cervico-faciales post-radiques. La douleur était évaluée par les patients sur une échelle visuelle analogique (EVA) entre 0 et 10, avant et un mois après la première injection.
Résultats
Seize patients ont été inclus dans l’étude. L’intensité des douleurs était en moyenne de 8,5 avant et de 0,8 après la première injection. Cette diminution de l’intensité de la douleur après les injections était statistiquement significative (p < 0,01). L’efficacité était majeure (EVA ≤ 3 après l’injection de toxine botulique A) chez 15 patients et complète (EVA = 0 après TBA) chez 11 patients.
Conclusion
La toxine botulique est un traitement efficace des douleurs cervico-faciales post-radiques.
Abstract
Purpose
To report the results of Botulinum Toxin A (BTA) for radiation-induced head and neck pain.
Materials and Methods
This single-center retrospective study included all the patients treated at our institution with botulinum toxin A injections for radiation-induced head and neck pain between 2006 and 2017. Pain was evaluated by each patient on a visual analogue scale (VAS) (between 0 and 10) before, and 1 month after the injection.
Results
Sixteen patients were included in this series. The mean value of the pain was 8.5 before and 8 after the first injection. The difference was statistically significant (p < 0.01). Major response occurred in 15 patients (VAS ≤ 3 after BTA) and complete response in 11 patients (VAS = 0 after BTA).
Conclusion
Botulinum toxin is an effective treatment for radiation-induced head and neck pain.

Stereotactic irradiation in targeted therapy of oligometastatic oncogene-addicted (non-small-cell) lung cancer
Publication date: July 2019
Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 4
Author(s): N. Giraud, S. Abdiche, R. Trouette

Quel rapport alpha/bêta pour le cancer prostatique en 2019 ?
Publication date: July 2019
Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 4
Author(s): J.-M. Cosset, C. Chargari, G. Créhange

Utilisation de la scanographie quadridimensionnelle : principaux aspects techniques et intérêts cliniques
Publication date: July 2019
Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 4
Author(s): A. Rehailia-Blanchard, S. De Oliveira Duarte, M. Baury, M.Y. He, P. Auberdiac, A. Diard, C. Brun, J.-N. Talabard, C. Rancoule, N. Magné

Stereotactic radiotherapy in targeted therapy treated oligo-metastatic oncogene-addicted (non-small-cell) lung cancer
Publication date: July 2019
Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 4
Author(s): N. Giraud, S. Abdiche, R. Trouette
Abstract
While the prognosis of metastatic non-small-cell lung cancer has shown significant progress these last years, notably with the discovery of oncogen-driven subtypes and the development of targeted therapies, significant improvements are still needed. More recently, numerous authors studied the oligo-metastasis concept, where the metastasis are limited in number and sites involved, and that could benefit from an aggressive approach of these lesions, for instance with the help of stereotactic radiotherapy. Nevertheless, there is no clear consensus existing for the time being for the treatment of these tumors. Three main clinical situations can be distinguished: oligo-metastasis state de novo at diagnosis (synchronous) or as first metastatic event of an initially locally limited affection (metachronous); oligo-progression during systemic treatment of a pluri-metastatic disease; and finally oligo-persistence of some remaining metastatic lesions at the nadir of the systemic therapy effect. In this review, we will discuss the place of stereotactic radiotherapy in the treatment of non-small-cell oligo-metastatic oncogene-addicted cancers treated with targeted therapies, differentiating these three main clinical situations. In all these indications, this technique could provide a benefit in terms of local control, possibly even in specific survival, when associated with targeted therapy continuation, related to local control of the oligo-metastatic cerebral or extracerebral lesions.
Résumé
Malgré une amélioration significative du pronostic du cancer pulmonaire non à petites cellules métastatiques ces dernières années grâce notamment à la découverte de mutations oncogéniques permettant la mise en place de thérapies ciblées chez une sous-population de patients, d’importants progrès restent à réaliser. Plus récemment, de nombreux auteurs se sont intéressés au concept de maladie oligo-métastatique, dans lequel il existe un nombre limité de lésions et de sites atteints, et qui pourrait bénéficier d’une prise en charge agressive de ces lésions notamment par radiothérapie en conditions stéréotaxiques (radiothérapie stéréotaxique). Il n’existe néanmoins pour l’heure pas de consensus clair pour la prise en charge de ces tumeurs. Trois grandes situations cliniques sont différenciables : une maladie oligo-métastatique d’emblée au moment du diagnostic (synchrone) ou comme premier événement métastatique d’une maladie initialement locale (métachrone) ; une maladie oligo-progressive au cours du traitement systémique d’une maladie pluri-métastatique; et enfin l’oligo-persistance de quelques lésions métastatiques au nadir de l’effet d’une thérapie systémique. Dans cette revue de la littérature, nous discutons la place de la radiothérapie stéréotaxique dans la prise en charge globale des cancers pulmonaires non à petites cellules oligo-métastatiques avec addiction oncogénique et traités par thérapies ciblées, en différenciant ces trois grandes situations cliniques. Dans toutes ces indications, cette technique semble ainsi engendrer un bénéfice en contrôle local, voire en survie spécifique, lorsqu’elle est associée à la poursuite de la thérapie ciblée systémique, par le contrôle local des cibles oligo-métastatiques cérébrales ou extracérébrales.

Quel rapport alpha/bêta pour le cancer prostatique en 2019 ?
Publication date: July 2019
Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 4
Author(s): J.-M. Cosset, C. Chargari, G. Créhange
Résumé
En 1999, Brenner et Hall ont calculé pour le cancer prostatique un rapport alpha/bêta très bas de 1,5 Gy. Cette valeur a été confirmée dans les années qui ont suivi par de nombreuses études. Ce qui est alors devenu une sorte de « dogme » est à la base de très nombreux protocoles d’hypofractionnement, puisque cette valeur très basse du rapport alpha/bêta suggérait un effet bénéfique de l’hypofractionnement pour le cancer prostatique. Moyennant quoi, dans les années qui ont suivi, un certain nombre d’interrogations sont  apparues : tout d’abord, plusieurs auteurs ont publié à partir de leurs données des rapports alpha/bêta plus élevés que le « dogme ». Ensuite, les trois essais modernes dits « de supériorité » n'ont pas montré de supériorité des bras hypofractionnés, malgré des doses équivalentes théoriques (calculées avec un rapport alpha/bêta de 1,5 Gy) atteignant 84 à 90 Gy. En 2018, trois revues générales et métanalyses, incluant plusieurs milliers de patients, ont amené à reconsidérer la valeur exacte du rapport alpha/bêta du cancer prostatique, en particulier – ̲mais pas seulement – parce que l’on a pris conscience que l’introduction d’un « facteur temps » (pour la repopulation) jouait un rôle important, qui avait été négligé jusqu’ici, dans l’évaluation du rapport alpha/bêta Dans ces trois études, le rapport alpha/bêta variait de 2,7 Gy à 4,9 Gy. Cela confirme certes une nette sensibilité du cancer prostatique à la variation de la dose par fraction, mais moins importante que celle suggérée par le « dogme » du rapport alpha/bêta très bas de 1,5 Gy.
Abstract
In 1999, Brenner and Hall reported for prostate cancer a very low alpha/beta ratio (1.5 Gy). In the following years, this value has been confirmed by a large series of papers, so that this very low alpha/beta ratio became a “dogma”, on which a large number of hypofractionated schemes were being built. This was logical, since this very low value strongly suggested a beneficial advantage of hypofractionation for prostate cancer. However, more recently, several questions arose; first, a number of authors reported, from the analysis of their own data, values of alpha/beta ratio which were higher than the “dogma”. Secondly, the three modern “superiority trials”, aiming at demonstrating the advantages of hypofractionated schemes, actually failed to show such a superiority, in spite of high equivalent doses (calculated with an alpha/beta of 1.5 Gy), reaching up to 84 - 90 Gy. In 2018, three review papers/metanalyses shed a new light on what could be the value of the alpha/beta ratio for prostate cancer. In particular, those studies took into account a “time factor” (for repopulation), a parameter which had been either forgotten or underestimated before. In those three studies, the alpha/beta ratio was ranging from 2.7 Gy to 4.9 Gy. Those data do confirm the sensitivity to the fraction dose variation of prostate cancer, but this sensitivity could be lower than suggested by an alpha/beta ratio of 1.5 Gy.

Utilisation de la scanographie quadridimensionnelle : principaux aspects techniques et intérêts cliniques
Publication date: July 2019
Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 4
Author(s): A. Rehailia-Blanchard, S. De Oliveira Duarte, M. Baury, M. Yuan He, P. Auberdiac, A. Diard, C. Brun, J.-N. Talabard, C. Rancoule, N. Magné
Résumé
La scanographie quadridimensionnelle, également appelée 4D-CT, a vu le jour au début des années 2000. C’est une méthode d’acquisition dynamique des données tomodensitométriques synchronisée avec la respiration du patient. Elle permet une observation anatomique en fonction du temps. Différents systèmes ont été commercialisés et utilisés en clinique, notamment pour la planification des radiothérapies. Cet outil permet une meilleure estimation des changements de forme et de position de la tumeur et des organes à risque. Avec le développement des techniques innovantes et l’essor des irradiations stéréotaxiques, la scanographie quadridimensionnelle constitue un outil précieux pour estimer les incertitudes liées aux mouvements respiratoires. Cette technique présente également certaines limites, avec notamment le risque d’artéfacts. La qualité de l’examen peut ainsi être dégradée chez certains patients avec une respiration irrégulière. Nous vous proposons ici une synthèse sur cette technique détaillant son principe de fonctionnement, ses avantages et ses principales limites.
Abstract
The four-dimensional scannography, also called 4D-CT, was created in the early 2000s. This method enables the aquistion of CT-scans synchronised with the patient's breathing. It allows an anatomical observation depending on the time. Different systems have been marketed. They are commonly used in treatment planning. It allows to take into account respiratory motion, considering the changes of shape and position of the tumor and organs. In the age of new techniques and stereotactic irradiations, 4D-CT is a valuable tool for estimating the uncertainties associated with respiratory movements, This technique also presents some limitations, including artifacts. The quality of the examination can be degraded in some patients with irregular respiration. Here we propose a summary of this technique detailing its principle of operation, its advantages and its main limits.

Applicateur numérique par impression tridimensionnelle en curiethérapie de contact
Publication date: July 2019
Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 4
Author(s): M. Lecornu, M. Silva, V. Barraux, D. Stefan, W. Kao, J. Thariat, C. Loiseau
Résumé
La curiethérapie permet de traiter certaines tumeurs cutanées. Elle utilise des applicateurs personnalisés fabriqués manuellement. L’intégration d’une impression tridimensionnelle des applicateurs lors de la planification d’une curiethérapie haut débit pourrait permettre une meilleure conformation au plan cutané et une meilleure reproductibilité du positionnement et du traitement. Nous présentons la mise en œuvre technique de cette méthode pour nos deux premières patientes. Une scanographie de planification prévisionnelle était réalisée pour créer un objet numérique « applicateur ». La création de la forme numérique de l’applicateur utilisait successivement plusieurs logiciels. Le premier, commercial, était RhinocerosR 3D utilisé via Grasshopper, une extension intégrée open source. L’applicateur tridimensionnel était ensuite exporté vers le logiciel commercial Simplify3DR. Un fichier de format g-code était généré à destination de l’imprimante. Une seconde scanographie était réalisée avec applicateur tridimensionnel en place afin de planifier le traitement définitif. Le traitement était planifié par optimisation inverse. L’applicateur a pu être conçu dans un délai de 15 jours. Pour la patiente A, on notait que 95 % du volume cible anatomoclinique (D95) recevaient au moins 35,4 Gy (63 Gy EQD2, dose équivalente à un traitement de 2 Gy par fraction). Pour la patiente B, 95 % du volume cible anatomoclinique recevaient au moins 36 Gy (64,8 Gy EQD2). Les planimétries prévisionnelle et effective respectaient le critère de couverture de la D95. La curiethérapie de contact avec bioimpression tridimensionnelle est faisable, après prise en main logicielle, pour des lésions de traitement complexe. Cette technique pourrait être étendue à d’autres indications.
Abstract
Brachytherapy of skin tumours uses custom applicators that are manufactured manually. The integration of 3D printing customization of applicators during hidh dose rate brachytherapy planning could allow a better skin conformation and a better reproducibility of the positioning and treatment. We present the technical implementation of this method for our first two patients. A provisional planning scanner was carried out to create a digital applicator. The creation of the digital applicator used successively several software programs. The first, commercial, was RhinocerosR 3D used via Grasshopper, an integrated open source plug-in. The 3D applicator was then exported to the commercial software Simplify3DR. A g-code format file was generated for the printer. A second scanner was made with a 3D applicator in place to plan the final treatment. The treatment was planned by reverse optimization. The applicator could be designed within 15 days. For patient A, it was noted that 95 % of the clinical target volume received at least 35.4 Gy (63 Gy EQD2). For patient B, 95 % of the clinical target volume received at least 36 Gy (64.8 Gy EQD2). The forecast and actual planimetry met the coverage criteria of D95. Contact brachytherapy with 3D bioimpression is feasible, after software training, for complex treatment lesions. This technique could be extended to other indications.

Limites de la technique : enjeux éthiques
Publication date: July 2019
Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 4
Author(s): T. Haaser
Résumé
Les services d’oncologie radiothérapie constituent un exemple paradigmatique de cette évolution générale de la médecine vers une présence toujours plus marquée de la technique au service des personnes malades. La mise à distance du corps ou encore notre radicale dépendance à la machine sont des facteurs concrets qui conditionnent les pratiques soignantes en oncologie radiothérapie. Et cette place si importante amène à une question essentielle : la technique, qui nous apporte tant ne constitue-t-elle pas en miroir une véritable limite pour notre fonction de soignant radiothérapeute ? Et pour aller plus avant dans la réflexion il faut envisager vers quelle posture ces constats peuvent finalement nous faire tendre : le risque bien réel de n’être légitime qu’en tant que technicien. Cependant, si la technique peut être considérée comme une possible entrave à notre fonction soignante, il est aussi question d’envisager les espaces inédits qu’elle libère, comme autant d’occasions pour l’oncologue radiothérapeute de réaffirmer sa fonction première de soignant. Il est probablement temps pour notre communauté de se saisir de cette question de la technique afin de rendre compte de la réalité de ses limites et de ses possibles. Une réflexion collective sur l’éthique de la technique, et plus largement sur l’éthique des pratiques de soins en oncologie radiothérapie apparaît alors pertinente.
Abstract
Radiation oncology departments are paradigmatic examples of the general evolution of medicine towards an ever more important presence of technology. The distance to the body or our radical dependence on the machine are concrete factors conditioning care practices in radiotherapy. Thus, an essential question appears: can technique be seen as a real limit for our primary function of care in radiation oncology? It is also necessary to consider the postures this question could lead to: the real risk of finding legitimacy in our sole function of technicians. If technique can be seen as a possible hindrance to our care role, it also appears that technique can create unexpected spaces, where radiation oncologists can express their own definition of care with patients. It is time for our community to take into account this specific aspect of the technologic issue in order to attest the reality of its limits and possibilities. A collective reflection on the ethics of technique, and more broadly on the ethics of care practices in radiation oncology appears relevant.

Radiothérapie en conditions stéréotaxiques : étude prospective évaluant la fatigue et la qualité de vie
Publication date: July 2019
Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 4
Author(s): L.M. Abbassi, M. Laurans, A. Gasnier, A. Smulevici, H. Tournat, J.-E. Bibault, A. Huertas, E. Jouglar, A. Suissa, S. Kreps, P. Giraud, C. Durdux
Résumé
Objectif de l’étude
Évaluer la fatigue et la qualité de vie chez les patients traités par irradiation en conditions stéréotaxiques et en déterminer les facteurs prédictifs.
Matériel et méthodes
La fatigue a été évaluée avec le questionnaire Brief Fatigue Inventory (BFI) et la qualité de vie par le QLQ-C30, à la première séance (T1), la dernière (T2), et 1–3 semaines après la fin du traitement (T3).
Résultats
Parmi les 63 patients pris en charge de février à mai 2017, 41 ont été inclus dans l’analyse (22 exclus pour difficultés de compréhension, d’organisation, troubles psychologiques ou refus). Le nombre moyen de séances était de 5 (± 2). Les taux de remplissage étaient respectivement de 98 %, 95 % et 81 %. Une majoration de la fatigue et une dégradation de la qualité de vie ont été observées chez 12 (29 %) et 14 (34 %) patients entre T1 et T2. En analyse unifactorielle, fatigue et qualité de vie étaient corrélées avec l’indice de performance (p = 0,03 et 0,05), l’hémoglobinémie (p = 0,01 et 0,004), l’albuminémie (p = 0,01 et 0,06), la distance entre le domicile et le service (p = 0,05 et 0,02). En analyse multifactorielle, le sexe féminin (p = 0,012), l’albuminémie (p < 0,001), la distance supérieure à 25 km (p < 0,001) étaient prédictifs pour la fatigue ; l’albuminémie (p = 0,003), l’hémoglobinémie (p = 0,004), la chimiothérapie antérieure (p = 0,003) étaient prédictifs pour la qualité de vie. Aucune influence des paramètres techniques de la radiothérapie en conditions stéréotaxiques n’a été retrouvée.
Conclusion
Malgré l’hypofractionnement, la radiothérapie en conditions stéréotaxiques entraîne une majoration de l’asthénie et une altération de la qualité de vie.
Abstract
Purpose
To evaluate prospectively asthenia and the quality of life in patients treated by stereotactic body irradiation and to determine their predictive factors.
Methods and materials
Quality of life was assessed by the EORTC QLQ-C30 and asthenia was evaluated with the Brief Fatigue Inventory (BFI), on the first day (T1), last day (T2) and 1–3 weeks after the end of treatment (T3).
Results
Sixty-three patients were treated with stereotactic body irradiation from February 2017 to May 2017 and 41 were included in the analysis (22 patients excluded for lack of understanding, organization, psychologic disorders or refusal). The mean number of fractions was 5 (± 2). The compliance to quality of life assessment was 98%, 95% was 81% at T1, T2 and T3, respectively. An increase of asthenia and a worsened quality of life were found in 12 (29%) and 14 (34%) patients between T1 and T2. Univariate analysis demonstrated a correlation between asthenia and quality of life were correlated with performans status (P = 0.03 and 0.05 respectively), hemoglobin level (p = 0.01 and 0.004), albumin level (P = 0.01 and 0.06), distance between home and radiotherapy department (P = 0.05 and 0.02). Multivariate analysis demonstrated a correlation between female gender (P = 0.012), albumin level (P < 0.001), distance over 25 km (P < 0.001) with asthenia, and albumin level (P = 0.003), hemoglobin level (P = 0.004) and previous chemotherapy (P = 0.003) with quality of life. No influence of stereotactic body ratiotherapy parameters was seen.
Conclusion
Despite hypofractionation, stereotactic body radiotherapy induced asthenia and deterioration of quality of life.

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