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Σάββατο 20 Ιουλίου 2019

New data on crinoid assemblages from the oldest sedimentary rocks of the Polish Outer Carpathians (Jurassic-Cretaceous)
Publication date: Available online 29 June 2019
Source: Annales de Paléontologie
Author(s): Mariusz A. Salamon, Bruno Ferré, Andrzej Szydło, Tomasz Brachaniec, Miroslav Bubík
Abstract
Crinoids (Crinoidea) preserved in the so-called Cieszyn Beds (Tithonian-Hauterivian; southern Poland) are relatively numerous, especially in some levels, but not highly diversified. They are absent in the Lower Cieszyn Shale (Tithonian) and the Upper Cieszyn Shale (Valanginian-Hauterivian). The Lower Cieszyn Limestone (Tithonian) yielded crinoid remains classified as Isocrinus cf. amblyscalaris (Thurmann) and Isocrinida indet. In the Upper Cieszyn Limestone (Berriasian) crinoids are much more numerous and diversified. The following taxa are recorded: Isocrinusannulatus (Roemer), Balanocrinus subteres (Münster), B. cf. smithi Hess and Gale, and Hemicrinus sp. The presence of specimens resembling Isocrinus amblyscalaris (Thurmann) in the Tithonian strata is surprising since the last occurrence of this taxon was reported from the Kimmeridgian. The Lower Cieszyn Limestone crinoidal assemblage is dominated by isocrinids (Isocrinida). This probably reflects the much shallower sedimentary environment of these sediments compared to that of the Upper Cieszyn Limestone, where excepting isocrinids, hemicrinids (Hemicrinidae, Cyrtocrinida) typical for deep marine environments were found. It is consistent with the analytical results from the foraminiferal assemblages, among which the benthic forms known from shelfal and paralic epicontinental environments first dominated, and then were supplanted by deep-sea taxa at the turn of the Jurassic and Cretaceous.
Résumé
Les crinoïdes (Crinoidea) conservés dans les « Cieszyn Beds » (Tithonien-Hauterivien ; Pologne méridionale) sont relativement nombreux, en particulier à certains niveaux, mais pas très diversifiés. Ils sont absents des « Lower Cieszyn Shale » (Tithonien) et des « Upper Cieszyn Shale » (Valanginien-Hauterivien). Les « Lower Cieszyn Limestone » (Tithonien) renferment des restes de crinoïdes attribués à Isocrinus cf. amblyscalaris (Thurmann) et à un Isocrinida indet. Dans les « Upper Cieszyn Limestone » (Berriasien), les crinoïdes sont bien plus diversifiés et nombreux. Les taxons suivants y sont reconnus : Isocrinusannulatus (Roemer), Balanocrinus subteres (Münster), B. cf. smithi Hess and Gale et Hemicrinus sp. La présence de spécimens ressemblant à Isocrinus amblyscalaris (Thurmann) dans les couches tithoniennes est surprenante puisque la dernière occurrence de ce taxon est rapportée au Kimmeridgien. L’assemblage crinoïdique des « Lower Cieszyn Limestone » est dominé par les isocrinides (Isocrinida). Cela plaide en faveur d’un milieu sédimentaire beaucoup moins profond que celui des « Upper Cieszyn Limestone » où, à l’exception d’isocrinides, l’on trouve des hémicrinides (Hemicrinidae, Cyrtocrinida) caractéristiques des environnements marins profonds. Cela s’accorde également avec l’analyse des associations de foraminifères, au sein desquelles les formes benthiques connues dans les environnements épicontinentaux paraliques et de plateforme dominent d’abord, puis sont supplantées par des formes d’eaux très profondes à la limite Jurassique-Crétacé.

Découverte d’une nouvelle faune d’âge cénomanien dans la région de Forthassa (Atlas saharien occidental, Algérie) : Implications biostratigraphiques et paléoenvironnementales
Publication date: Available online 20 June 2019
Source: Annales de Paléontologie
Author(s): Abdelkader Mennad, Rodolphe Tabuce, Guillaume Guinot, Raphaël Sarr, Madani Benyoucef, Mustapha Bensalah, Henri Cappetta, André Charrière, Mohammed Adaci
Résumé
Le Crétacé supérieur de la partie orientale des Monts des Ksour (Atlas saharien, Algérie) est classiquement subdivisé en trois formations lithostratigraphiques fossilifères : El Rhelida (Cénomanien inférieur), Mdaouer (Cénomanien inférieur-moyen) et Rhoundjaïa (Cénomanien supérieur-Turonien inférieur). La partie occidentale des Monts des Ksour, moins documentée et peu étudiée à ce jour, fait l’objet ici d’une étude sédimentologique et paléontologique détaillée. À Hassi Djeifa (région de Forthassa), le Crétacé supérieur est représenté par la partie supérieure de la Formation de Mdaouer puis par la Formation de Rhoundjaïa. Les dépôts attribués à la Formation de Mdaouer sont constitués de marnes rougeâtres ou verdâtres, intercalées de calcaires bio-laminés, de calcaires bioclastiques à gastéropodes et bivalves et de grès. Les niveaux marneux ont livré une faune composée d’ostracodes (Damonella spp., Ilyocypris? sp., Cypridea sp. et Paracypria? sp.), de sélaciens (Mafdetia tibniensis et Baharipristis bastetiae) et de pycnodontiformes. Les deux espèces de sélaciens (Ordre des Rajiformes) n’étaient jusqu’ici connues que du Cénomanien inférieur d’Egypte. Les données sédimentologiques et paléontologiques suggèrent un âge cénomanien inférieur probable pour les dépôts étudiés et indiquent un paléo-environnement de plaine côtière continuellement influencée par l’action de marées.
Abstract
The upper Cretaceous of the eastern part of the Ksour Mountains (Western Saharan Atlas, Algeria) is classically subdivided into three fossiliferous lithostratigraphic formations: El Rhelida (lower Cenomanian), Mdaouer (lower-middle Cenomanian) and Rhoundjaïa (upper Cenomanian-lower Turonian). The western part of the Ksour Mountains, which is less documented and poorly known, is here the subject of a detailed sedimentological and palaeontological study. Near Hassi Djeifa locality (Forthassa) the upper Cretaceous is represented by the upper part of Mdaouer Formation and by the lowermost part of Rhoundjaïa Formation. The deposits attributed to the Mdaouer Formation are composed of reddish or green marlstone intercalated by biolaminated limestone, bioclastic limestone with gastropods and bivalves, and sandstone. The selachians (Mafdetia tibniensisBaharipristis bastetiae), pycnodontiform fishes, and ostracod fauna (Damonella spp., Ilyocypris? sp., Cypridea sp., Paracypria? sp.) coming from marly beds are studied in detail. The two selachian species (Order of Rajiformes) were so far restricted to the Early Cenomanian of Egypt. Our sedimentological and palaeontological data support a probable Early Cenomanian age of the studied deposits and indicate a coastal plain palaeoenvironment continually influenced by the action of tide.

A review of theropod dinosaurs from the Late Jurassic to mid-Cretaceous of Southeast Asia
Publication date: Available online 15 June 2019
Source: Annales de Paléontologie
Author(s): Adun Samathi, Phornphen Chanthasit, Paul Martin Sander
Abstract
Several non-avian theropod dinosaurs, as well as some Mesozoic birds, have been reported from Southeast Asia. The fossils are dominantly found in northeastern Thailand, however, one bizarre theropod has been described from Laos, one theropod has been reported from Malaysia, and some avian and non-avian theropods have been recently reported from Myanmar. The temporal distribution of Southeast Asian theropods ranges from the Late Jurassic to the mid-Cretaceous. All non-avian theropod faunas from Southeast Asia consist of non-maniraptoran tetanurans. They show similarity to Chinese plus Japanese theropods during the Early Cretaceous in broad systematic terms. During this time, megaraptorans can be found only in Japan, Australia, Brazil, and possibly Thailand, whereas tyrannosauroids can be found in China, Europe, possibly Brazil and Australia. Spinosaurids, carcharodontosaurians, and some coelurosaurs such as ornithomimosaurs were almost cosmopolitan. Metriacanthosaurids, on the other hand, were endemic to Europe and Asia including China and Thailand during the Middle to Late Jurassic.
Résumé
Plusieurs dinosaures théropodes non aviens ainsi que des oiseaux mésozoïques ont été signalés en Asie du Sud-Est. On les trouve principalement dans le nord-est de la Thaïlande, cependant un théropode étrange a été décrit au Laos, un autre en Malaisie et des théropodes aviens et non aviens ont récemment été signalés au Myanmar. La distribution temporelle des théropodes d’Asie du Sud-Est va du Jurassique supérieur au Crétacé moyen. Toutes les faunes de théropodes non aviens d’Asie du Sud-Est sont constituées de tétanuriens non maniraptoriens. Ils présentent de manière générale des similitudes avec les théropodes chinois et japonais du début du Crétacé. Durant cette période les mégaraptoriens ne sont présents qu’au Japon, en Australie, au Brésil voire peut-être en Thaïlande, tandis que les tyrannosauroïdes se trouvent en Chine, en Europe, et probablement au Brésil et en Australie. Les spinosauridés, les carcharodontosauriens et certains coelurosaures tels que les ornithomimosaures sont eux presque cosmopolites. Les métriacanthosauridés sont par contre connus du Jurassique moyen au Jurassique supérieur, endémiques de l’Europe et de l’Asie, et plus spécifiquement de la Chine et de la Thaïlande.

Scientific life of a French catholic missionary: Henri Fontaine (1924–?)
Publication date: Available online 14 June 2019
Source: Annales de Paléontologie
Author(s): Thi Than Hoang
Abstract
This article relates the long scientific life of the French catholic missionary, Father/Doctor Henri Fontaine. He is also a geologist, a palaeontologist, an expert on Paleozoic corals and an archeologist. The year 2018 marked his 94thbirthday, 70th sacerdotal year and 64 years of his scientific career. He has devoted most of his life to scientific activities in East and Southeast Asia: from 1954 to late 1975 in Viet Nam as geologist-expert, from 1978 to 2013 in Cambodia, China, Indonesia, Korea, Laos, Malaysia, the Philippines, Singapore, Thailand and Viet Nam, within the framework of the Coordinating Committee for Coastal and Offshore Geoscience Programmes in East and Southeast Asia (CCOP) and afterwards as a volunteer once he had retired. Until 2018, he published nearly 300 articles about geology, palaeontology and prehistory, mostly as sole author or main author. Although he initially intended to be priest living among villagers somewhere in Asia, his life evolved, in spite of himself, following spiritual, political and scientific events.
Résumé
Cet article retrace la longue vie scientifique du missionnaire catholique français, le Père/Docteur Henri Fontaine. Il est aussi géologue, paléontologue, spécialiste des coraux paléozoïques et archéologue. L’année 2018 a marqué son 94e anniversaire de naissance, sa 70e année sacerdotale et ses 64 ans de carrière scientifique. Il a consacré une large partie de sa vie à la recherche scientifique dans l’Est et le Sud-Est Asiatique : de 1954 à la fin 1975 au Viet Nam comme expert-géologue, de Mars 1978 à Mars 2013 au Cambodge, en Chine, Corée, Indonésie, au Laos, en Malaisie, aux Philippines, Singapour, en Thaïlande, et au Viet Nam, comme senior-expert dans le cadre du Coordinating Committee for Coastal and Offshore Geoscience Programmes in East and Southeast Asia (CCOP), puis comme bénévole à l’âge de la retraite. Jusqu’en 2018, il a été auteur ou principal auteur de près de trois cents articles essentiellement consacrés à la géologie, la paléontologie et la préhistoire. Rêvant de devenir missionnaire vivant parmi des villageois quelque part en Asie, sa vie avait évolué, malgré lui, suivant des évènements spirituels, politiques et scientifiques.

The recent fossil turtle record of the central plain of Thailand reveals local extinctions
Publication date: Available online 10 June 2019
Source: Annales de Paléontologie
Author(s): Julien Claude, Prasit Auetrakulvit, Wilailuck Naksri, Corentin Bochaton, Valéry Zeitoun, Haiyan Tong
Abstract
With more than 50 extant turtle species, Southeast Asia is currently a hotspot of turtle biodiversity. However, the distribution areas of most species are decreasing as a consequence of human activities. The causes of this decline are multiple: habitat and natural resources destruction, introduction of invasive species, hunting, etc. Historical data are however still lacking for a detailed understanding of that regional trend as well as for forecasting its evolution in the future. Indeed, while oral testimonies and text data can provide a rather good appreciation of the decline of biodiversity over the last few decades; nothing is known about the dynamic of turtle biodiversity over the Holocene. This lack of data is especially damaging in area where human activities are interacting for a long time with the wild fauna, as the central plain of Thailand, which is now dominated by agricultural landscape. In order to solve these issues, we investigated five Holocene localities in Thai central plain which provided assemblages of turtle remains ranging from Neolithic to Dvaravati periods (4000 to 1000 BP). The studied archaeological assemblages showed a very high species richness. Species such as Malayemys macrocephala, Cuora amboinensis, Heosemys annandalii, Heosemys grandis, Siebenrockiella crassicolis, Amyda ornata were among the most abundant. We also found several plates and a cranial material belonging to a species of the genus Batagur and tortoise remains including Indotestudo elongata and a few plates belonging to the genus Geochelone. The Batagur and Geochelone genera are absent from living turtle assemblages in the central plain but are present in Myanmar, Cambodia, Indonesia or Southern Thailand for Batagur and far in the West for Geochelone (Myanmar) respectively. Batagur is usually found in coastal areas and its disappearance from central plain is interpreted as resulting from the destruction of a fragile habitat and possibly from the rapid geomorphological evolution of the Chao-Phraya deltaic plain, the disappearance of tortoises could result from deforestation. Cutting traces showed that most turtles were used as food resources at these times, suggesting that turtle hunting was a common practise. Furthermore, occurrence of holes in the margin of the carapace of specimens from Kheed Khin (Saraburi Province) and Promthin Tai (Lopburi Province) suggests that turtles were sometimes kept captive alive or transported. This study shows that investigation of recent fossil localities allows for a better understanding of the role of past human populations in the alteration of the biodiversity through time, and for a more accurate estimation of the rates of species extinction.
Résumé
L’Asie du Sud-Est est aujourd’hui le hotspot de biodiversité concentrant le plus grand nombre de vertébrés sauvages menacés par les activités humaines. Avec plus de 50 espèces présentes dans la région, l’ordre des tortues est fortement impacté. Les causes de leur déclin sont multiples, mais ce déclin est mal documenté durant l’Holocène. Les témoignages directs et les traces écrites sont limités aux dernières dizaines d’années ou au dernier siècle et ne permettent pas de donner une image satisfaisante de la biodiversité originelle de zones fortement anthropisées depuis plusieurs siècles comme c’est le cas de la plaine centrale de Thaïlande. Afin de combler ces lacunes, nous avons étudié les assemblages de restes subfossiles de tortues dans 5 localités archéologiques de la plaine centrale de Thaïlande sur une période s’étendant du Néolithique à la période Dvaravati (de −2000 à +1000). Les assemblages étudiés montrent tous une diversité importante de taxons dominée par les espèces Malayemys macrocephala, Cuora amboinensis, Heosemys annandalii, Heosemys grandis, Siebenrockiella crassicolis et Amyda ornata. Des restes de tortues terrestres (Indotestudo elongataGeochelone sp.) ainsi que du genre Batagur ont été également retrouvés. Ces trois derniers taxons sont aujourd’hui absents de la région et présentent pour certains une aire de distribution actuelle très éloignée de la plaine centrale. Ces absences actuelles peuvent être interprétées comme des extinctions locales. La disparition de la tortue fluviale et estuarienne Batagur pourrait avoir été amorcée par les changements hydrologiques et géomorphologiques associés à la régression marine holocène dans le golfe de Thaïlande. Des traces de découpe sur les restes subfossiles et des trous pratiqués sur le bord de la carapace montrent que l’exploitation des tortues par l’Homme s’est poursuivie au moins depuis le Néolithique et que cette pratique a également pu altérer la biodiversité de ces animaux. Plus généralement les effets de la destruction d’habitats fragiles dès l’âge des métaux peuvent expliquer ce déclin.

Equisetites spatulatus (Zeiller, 1895) from the Late Carboniferous does not still belong to the genus Equisetites: Preliminary results using a combined morphological and taphonomic approach
Publication date: Available online 10 June 2019
Source: Annales de Paléontologie
Author(s): Didier Rastel, Bruno Vallois, Aurélien Jouve
Abstract
Equisetites spatulatus Zeiller, 1895 is only found in Late Carboniferous deposits in France. The uninervous leaves with spatulate shaped tip forming a sheath are the only characters used to define this species. We consider the isolated incomplete, leaf sheath with rarely preserved spatulate shaped tips on which the diagnosis is based, a too poor argument to maintain Espatulatus as a valid species. New samples and two syntypes were examined and allowed to provide a new description and illustrations. Nevertheless, at the present time, the peculiar leaves cannot be attributed with great certainty to any other Equisetophyta nor to other group. Damages due to taphonomy may explain the different forms of leaves on the specimens. The validity of other Carboniferous Equisetites can also be discussed on the base of the same assumptions.
Résumé
L’espèce fossile Equisetites spatulatus Zeiller, 1895 est seulement connue de dépôts du Carbonifère supérieur français. La description des feuillages caractéristiques en forme de gaines de feuilles soudées à nervure médiane unique serait en faveur de l’attribution au genre Equisetites. L’extrémité spatulée des feuilles est un élément majeur de la diagnose de l’espèce établie par Zeiller. Cependant, les échantillons décrits sont des fragments isolés de gaines foliaires. Les feuilles sont de morphologie variable et leur extrémités rarement conservées. Un ré-examen de deux syntypes et de nouveaux échantillons nous amène à remettre en question la validité de cette espèce. Les caractères particuliers des gaines ne permettent cependant pas l’attribution des spécimens avec certitude à un autre Equisetophyta ni à un autre groupe. Une approche taphonomique permet d’avancer l’hypothèse d’une altération des gaines avant fossilisation et pourrait expliquer l’hétérogénéité morphologique des feuilles. La validité des autres espèces d’Equisetites du Carbonifère est aussi remise en question sur la base des mêmes arguments.

Freshwater crocodile, Crocodylus siamensis Schneider, 1801, from the Middle Pleistocene deposits in Chaloem Phrakiat District, Nakhon Ratchasima, Thailand
Publication date: Available online 4 June 2019
Source: Annales de Paléontologie
Author(s): Komsorn Lauprasert, Piriya Watchajittaphan, Sakchai Juanngam, Supanut Bhuttarach
Abstract
Two crocodilian anterior cranium parts from Takut Khon Village sand pit, Chaloem Phrakiat District, Nakhon Ratchasima Province, are presently described. Their morphology indicates that the specimens belong to a single species based on the presence of several similar characters such as a hole for the reception of the first dentary tooth at the anterior edge of the premaxillary bone; anterior tip of nasal elongate and projecting into the posterior margin of the external nares; wavy suture line between the posterior part of the nasal with the anterior margin of prefrontal and frontal processes. The cranium morphology is extremely close to Crocodylus siamensis Schneider, 1801 (Siamese crocodile) and conforming the existence of Csiamensis from the Middle Pleistocene in Thailand.
Résumé
Deux portions antérieures de crânes de crocodile provenant des carrières de sable du village de Takut Khon, dans le district de Chaloem Phrakiat (province de Nakhon Ratchasima), sont décrites ici. Leur morphologie indique que ces spécimens appartiennent à la même espèce, sachant qu’ils sont identiques par la présence d’un orifice près du rebord antérieur du prémaxillaire pour la réception de la première dent du dentaire, l’extrémité antérieure du nasal allongée et se poursuivant dans le rebord postérieur de la narine externe, la suture ondulée entre la partie postérieure du nasal et le rebord antérieur du préfrontal. La morphologie des crânes est très proche de Crocodylus siamensisSchneider, 1801 (crocodile du Siam) ; ainsi confirme la présence de ce taxon dans le Pléistocène moyen en Thaïlande.

An overview of the crocodylian fossil record from Sardinia (Italy)
Publication date: Available online 29 May 2019
Source: Annales de Paléontologie
Author(s): Daniel Zoboli, Luigi Sanciu, Gian Luigi Pillola, Massimo Delfino
Abstract
In the present contribution we focus on an overview of the Cenozoic crocodylians of Sardinia (Italy). Crocodylians from this Italian island have been published since the second half of the 19th Century and a number of papers reported on the presence of these vertebrates in 16 different localities. The remains, some of which apparently lost, are mainly represented by isolated teeth housed in historical collections of different museums (in Italy and The Netherlands) that in most cases have never been figured or described. We illustrate for the first time and provide brief descriptions of all crocodylian teeth collected in the island as well as of the still available holotype of Tomistoma calaritanum, the only crocodylian taxon established on material from Sardinia. In addition, we report crocodylian remains from two new localities, one of which testifies the presence of these vertebrates already in the Eocene record of the island.
Résumé
Dans la présente contribution, nous nous concentrons sur un aperçu des crocodyliens cénozoïques de Sardaigne (Italie). Les crocodiliens de cette île italienne ont été publiés depuis la seconde moitié du 19e siècle et un certain nombre d’articles ont fait état de la présence de ces vertébrés dans 16 localités différentes. Les restes, dont une partie semble avoir été perdue, sont principalement représentés par des dents isolées, conservés dans des collections historiques de différents musées (en Italie et aux Pays-Bas) qui, dans la plupart des cas, n’ont jamais été figurés ni décrits. Nous illustrons pour la première fois et fournissons une brève description de toutes les dents de crocodiliens collectées sur l’île ainsi que de l’holotype encore disponible de Tomistoma calaritanum, le seul taxon de crocodilien établi sur du matériel de Sardaigne. En outre, nous signalons des restes de crocodiliens de deux nouvelles localités, dont l’une témoigne de la présence de ces vertébrés déjà dans les dépots de l’Éocène de l’île.

Phu Din Daeng, a new Early Cretaceous vertebrate locality on the Khorat Plateau, NE Thailand
Publication date: Available online 27 May 2019
Source: Annales de Paléontologie
Author(s): Haiyan Tong, Eric Buffetaut, Varavudh Suteethorn, Suravech Suteethorn, Gilles Cuny, Lionel Cavin, Uthumporn Deesri, Jeremy E. Martin, Kamonrak Wongko, Wilailuck Naksri, Julien Claude
Abstract
In this paper, we report on a new Early Cretaceous vertebrate locality, Phu Din Daeng, in Nakhon Phanom Province, NE Thailand. The Phu Din Daeng site has yielded a diverse vertebrate assemblage, including sharks (Heteroptychodus steinmanni), bony fishes (Pycnodontiformes; Sinamiidae cf. Siamamia and ?Vidalamiinae, and Ginglymodi), adocid turtles, indeterminate neosuchian crocodiles, pterosaurs and dinosaurs (spinosaurids and indeterminate theropods). A new adocid turtle, Protoshachemys rubra n. g. n. sp. is described on the basis of shell material. Field investigations on the geology and comparisons with other vertebrate faunas place Phu Din Daeng in the Sao Khua Formation (Barremian) of the Khorat Group.
Résumé
Phu Din Daeng, un nouveau site à vertébrés fossiles d’âge Crétacé inférieur dans la province de Nakhon Phanom, NE de la Thaïlande, est signalé. Le site de Phu Din Daeng a livré une faune de vertébrés fossiles diversifiée, comprenant des requins (Heteroptychodus steinmanni), des poissons osseux (Pycnodontiformes; Sinamiidae cf. Siamamia et ? Vidalamiinae, ainsi que Ginglymodi), des tortues adocidés, des crocodiles néosuchiens indéterminés, des ptérosaures et des dinosaures (spinosauridés et théropodes indéterminés). Une nouvelle tortue, Protoshachemys rubra n. g. n. sp., est décrite sur la base d’ éléments de carapace. Les investigations géologiques sur le terrain et la comparaison avec les faunes de vertébrés du Groupe de Khorat placent Phu Din Daeng dans la Formation Sao Khua (Barrémien).

Dental remains of Lower Miocene small rodents from Napak (Uganda): Afrocricetodontidae, Myophiomyidae, Kenyamyidae and Sciuridae
Publication date: Available online 22 May 2019
Source: Annales de Paléontologie
Author(s): Laura Bento Da Costa, Brigitte Senut, Dominique Gommery, Martin Pickford
Abstract
The Early Miocene sites of Napak (Uganda), which have been prospected by the Uganda Palaeontology Expedition since 1985, have yielded abundant fossil remains, including a rich and diverse rodent fauna. Ever since the work of Lavocat (1973) on the East African Miocene rodents, which focused mainly on the Kenyan remains (but included some material from Napak discovered by Bishop during the 1950s and 1960s), few studies have been made on the Ugandan specimens. This lack provides motivation for further study of Napak micro-mammals, especially the abundant rodents, which were collected at five sites, Napak IV, V, XV, XXX and XXXI. The fossils described here are attributed to six species representing four families: Afrocricetodontidae (Afrocricetodon songhoriProtarsomys macinnesi), Myophiomyidae (Myophiomys arambourgi), Kenyamyidae (Simonimys genovefaeKenyamys mariae) and Sciuridae (Vulcanisciurus africanus). Comparison of the dentition of extant and extinct taxa allows us to propose dietary hypotheses (granivory, herbivory and omnivory) for these rodents. In addition, the fossil rodents associated with other fauna from the same localities suggest a more-or-less dense forest environment with clearings, and the probable presence of a humid climate at the time of deposition.
Résumé
Les sites du Miocène inférieur de Napak (Ouganda), prospectés lors des missions de l’Uganda Palaeontology Expedition depuis 1985, ont livré d’abondants restes fossiles, incluant une faune de rongeurs riche et diversifiée. Depuis les derniers travaux de René Lavocat (1973) sur les rongeurs miocènes d’Afrique de l’Est (portant majoritairement sur du matériel kenyan), peu d’études ont été menées sur les spécimens ougandais. À la vue de l’abondance des fossiles de rongeurs retrouvés à Napak, il est donc nécessaire de reprendre l’étude de ces micromammifères, collectés dans cinq sites : Napak IV, V, XV, XXX et XXXI. Les fossiles décrits dans cette étude ont été attribués à six espèces représentant quatre familles : les Afrocricetodontidae (Afrocricetodon songhoriProtarsomys macinnesi), les Myophiomyidae (Myophiomys arambourgi), les Kenyamyidae (Simonimys genovefaeKenyamys mariae) et les Sciuridae (Vulcanisciurus africanus). La comparaison des dentitions des taxons actuels et fossiles permet d’émettre des hypothèses sur le régime alimentaire (granivorie, herbivorie et omnivorie) de ces espèces éteintes. De plus, les rongeurs fossiles associés aux autres faunes répertoriées dans les mêmes localités suggèrent un environnement forestier plus ou moins dense avec la présence d’ouvertures (prairies) et un climat probablement humide au moment du dépôt.

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